Incroyable, mais vrai ! Les notions de Paix et de Joie ont elles un intérêt ?
Incroyable, mais vrai !
Les notions de Paix et de Joie ont elles un intérêt ?
Chères lectrices et lecteurs il y a deux façons de répondre à cette question. Soit on rentre dans un profond Silence et la réponse adviendra au-delà de la pensée limitée ; ou on pose des mots sur la question. Je vais aujourd’hui tenter de poser des mots pour partager avec vous et revenir très rapidement à la première solution, le Silence en ma solitude consciente, et l’accueil de la vie.
Un texte où des propos devraient toujours passer par les tamis de Socrate. Est-ce vrai, bon et utile à dire comme disait Socrate ? Donc, en guise d’avant-propos voici le tamis de Socrate auquel j’ai passé mon texte.
Il ne faut pas se cacher que nous avons tous nos guerres et nos tristesses. J’ai les miennes, qui peuvent se cacher dans cet écrit. Si cela devait causer toute guerre ou tristesse en vous, écarté mes propos. Il y a des effets miroirs qui doivent se faire en douceur et fermeté. Ce serait un comble de provoquer cela avec des mots plébiscitant les vertus de la paix et joie. Ensuite, je ne cherche pas à stigmatiser nos états de guerre, tristesse, colère, notre état belliqueux de l’instant, mais à porter à conscience une réflexion sur les bénéfices réels de la paix et joie en soi. Si ce n’est qu’un peu, les laisser reprendre en nous une place immense par leurs cultures et l’abandon à notre nature véritable. Mais voyons où nous en sommes à ce sujet...
Alors, oui, je réponds oui à la question ! Non, comme une radicalisation en cela ou juste un discours, mais comme une direction, un sens qui est de l’existence, sa sacralité, la santé, l’humanité, une possible voie de Salut...
Se faire, ou se donner du mal ou être en guerre est couramment admis, normalisé voir plébiscité dans nos sociétés modernes. Cela fait partie des critères de réussite de s'être donné du mal, ou « de rentre la pièce de sa monnaie comme on dit » ! Ce rapport névrotique, voir psychotique à soi est une profonde méconnaissance de soi, aucune vengeance ou action compulsives ne peut nous libérer. Le stress est valorisé « le bon stress » dit-on ! L’on s'en inquiète que lorsqu’il y a anxiété ou dépression. Alors la batterie de thérapies et les médicaments sont prévus par cette même société, soi-disant moderne, et curieusement habituée à ces tristesses, désordres de l’âme. Le monde s'éloigne de la paix et de la Joie d'être pourquoi ? La paix, la joie sont-elles a-culturelles dans nos sociétés modernes ? Sachant que le moyen âge se croyait déjà moderne. On parle souvent du sourire, de la paix dans le visage, le cœur et la pratique dans les pays dit en voie de développement, à se demander où sont la misère véritable et le développement ! " La paix et la joie du Christ" est-il mal compris le dimanche à l'église ? Les guerres physiques, commerciales, familiales, morales, technologiques ont elles un but ? Hors de la tristesse et la désolation qu’elles entrainent ! Est-ce que notre système de santé est là que pour réparer les dégâts physiques et mentaux produits par nous-mêmes ou un système se disant moderne, complexe, technologique, avancé ? Les mots archaïque, non moderne ou autochtone, naturel s'approchent d’authentique, de simple, d’humain est-cela qui rend en paix, en joie à être simplement ce que nous sommes là maintenant ? En réalité l’humain en paix en joie est possible par l’épanouissement de l'être subtil que nous sommes, ce n’est pas que pour les autres. Ce n’est pas les grossièretés, les guerres et la tristesse la Vie. Il nous faut nous y mettre par amour de soi, de tous ; cela est foi et raison.
Krishna dit : « Chacun doit aller au bout de ses limites, même si nous savons qu’il est difficile d’obtenir la paix. »
Œuvrer pour la paix, agir sans attente, il est là le juste, le sage. La vraie vie commence quand la Joie commence à s’établir, alors une vraie relation intérieure et avec les autres peut être juste avant elle est code social, relation inconsciente. Les comportements tyranniques quant à eux, les pourvoyeurs de guerres, de tristesses adviennent, avant tout, de nous et notre résonnance au monde. Ils sont agis par la peur, nos obstacles à être en paix, en joie, mais aussi la propagande de l’utilité des guerres et l’ignorance sur la vraie relation avec les autres « Qui suis-je ? ». Ignorant la nature de paix et de joie naturelle et intrinsèque des êtres nous nous laissons aller à cela, comme une habitude, un admit. Ceux qui se connaissent par un exercice corps et âme, patient et déterminé savent qu’il a une nécessité à développer des comportements et habitudes de paix et joie envers et contre nos instincts ou éducations erronées. Celles admissent sur le bien-fondé de la guerre, d’une hypothétique nécessité de souffrir ou faire souffrir pour y arriver dans la vie doivent en finir par une remise en question individuelle, la vie est là pour cela. Cet aspect tyrannique de soi nous laisse aller à nos peurs, nos obstacles à aimer, nos propagandes (mentales) internes relatives, nos j’ai raison dans nos situations de vie que l’on juge dans notre monde étriqué des idées. Si elles sont du monde où la guerre, la tristesse, la vengeance, la haine sont là, c’est qu’il y a une erreur de direction vers notre âme et l’incarnation de nos paroles, actes et pensées. Pour les cas les plus « graves », en terme individuel, ils finissent avec les pires psychoses telle la paranoïa. Les névroses courantes sont nos tyrannies, que l’on peut lâcher à tout moment, en positionnant des attitudes positives de paix et joie de vivre et surtout s’établir dans la conscience du présent qui nous révèle à nous-mêmes et notre fond de Soi ultime qui est la paix et la joie. Sachons que nous tous, nous avons les moyens de stopper cette folie, ce mal compris de qui nous sommes, et cela est heureux. Il nous faut passer par la connaissance de soi (corps, mental, âme). Il nous faut nous retrouver, vivre notre Soi profond incarné. C’est ce qui est vrai, notre chemin, notre vérité : « Qui suis-je ? » Les Textes ancestraux du Yoga nous répondent à cela : « Tu es omniprésent, tu es l’amour, la compassion, la beauté, etc. » pas la guerre ou la tristesse ! Cette naissance au Réel, au-delà de l’illusion de notre monde étriqué est l’Éveil. Il nous faut pour cela enlever les souillures de notre corps, mental, et nous joindre ou laisser joindre à l’Esprit pur de paix, de joie de la vie, qui lui-même est chemin et vérité.
La Colombe de la paix, un symbole qui peut nous ramener à la foi et la raison qui transcende les guerres.
Voici plusieurs raisons, dans le cas où la question de la paix et la joie se pose en soi. Et, elle se posera... Notre âme, notre conscience, notre statut d’humain sont là pour ça : « Qui suis-je ? » La réponse permet d’agir en soi, en tout correctement. C’est un besoin du corps, de l’âme Humaine, un processus immuable ; l’Intelligence de la Vie elle-même. Ceci est au-delà de nos moult désirs. Eux qui n’ont qu’une direction quand ils ne sont pas contrôlés, les guerres de pouvoir, les déraisons pour les obtenir et la tristesse de leur sans fin adviennent en l’âme humaine, un cercle vicieux qui peut revenir vertueux. C’est la maladie, le mal qui dit alors que le bien est là. Ceci est un manque de connaissance de la nature véritable de la Vie, de soi. L’être humain peut se libérer de cela pour venir à la paix et la joie d’être au présent ou au firmament de son âme incarnée ; ce qui est pareil. Ceci est sans obtenir tout ce qu’il veut, mais dans le contentement, hottant avec courage sa toute-puissance. Il s’abandonne alors à la Paix et à la Joie immuable. Ceci rend tel le simple, le Bien Heureux. Cela ne garantit pas la santé absolue, mais cette authenticité peut nous apaiser, pax en latin c’est « la tranquillité qui règne à l'intérieur ». Joie en latin c’est gaudium, de gaudère « être heureux, se réjouir » issue de guadia « contentement, plaisir ». Les deux sont bons pour la santé mentale et corporelle, pour l’âme et notre sacralité (spiritualité possible) nous y reviendrons.
Rappelons que leurs contraires c’est la guerre pour le premier et pour le second la tristesse. Ils se cachent derrière la perte de la paix et joie d’être par ce que l’on nomme les passions (inconscientes) de notre être (les mémoires) en notre corps et mental. Elles sont à débusquer par un travail de conscience. Elles sont la peur, nos tendances bestiales (impulsivité, agressivité...) ; mais elles sont aussi dues à notre parcours psychique, nos ressentiments, nos colères enfouies, les violences et haines de tous ordres, nos conditionnements et croyances erronées. Ne pas accepter notre véritable nature de paix, de joie c’est se diriger directement vers la guerre, les conflits intérieurs et la tristesse en soi, vers tous. C’est la cause de nos destructions en tous genres : alcool, drogue et pas seulement l’appel du frigo...et autres doléances addictives. Mais aussi la destruction de tout ce qui nous entoure, la nature, les autres en leur paix, leur environnement, leur joie d’être.
Une colère, une guerre, un passage par la tristesse est humain. Mais, ce qui est « quasi divin » ou juste humain, à soi de voir, c’est de mettre en place des actions pour savoir se maitriser pour revenir à la paix, la joie. Cela demande un investissement corps et esprit pour se connaitre. Là est tout le sens de nos traditions antiques, celles aux origines de l’humanité (yoga, qi gong, art- martiaux, animisme… mais aussi des compréhensions bien actuelles). Se connaitre et s’abandonner à notre Nature véritable (Paix, Joie) est salvateur. Le calme corporel et mental produit la Paix. L’Écoute possible alors permet la jouissance de notre être profond et subtil, cela produit alors la Joie immuable. On prend la majorité du temps les sensations du corps, nos pensées, le bruit en soi... les vagues, pour l’Océan de Paix, de Joie que nous sommes. Les sentiments de haine de soi et de l’autre viennent du trouble à cette paix et cette joie efficiente de notre être ; ce que nous sommes de façon immuable ! Cela nous coupe de l’Amour, du Réel, du fond de soi. La confusion est là nous prenons l’impermanent (mes soucis, mes guerres, mes gains et pertes, mes tristesses) pour le permanent qui lui est pourtant en fait pures Paix et Joie à trouver et retrouver par l’Attention, le Silence, un rapport sain au corps, l’âme par la pratique sincère. Toutes les transmissions sagesses, philosophies du pragmatisme, de la connaissance de soi, du bon sens ont toujours été au service de l’humanité ; des simples hommes à nos « élites » dirigeants qui comme nous tous ont ce besoin profond. La vie en termes de manifestation pousse à la paix (sérénité) à la joie (être bien, heureux) en toute situation, si on le décide on le réalise profondément et de façon immuable. Sinon on le trouve dans quelques compensations éphémères, des joies (jouissances) personnelles et excessives causant des douleurs sur soi ou l’autre. Des guerres fratricides en tous genres, qui sont sur soi (je suis mon frère, mon ami) et l’autre (est ma sœur, mon amie) cela est une preuve de notre non-contrôle. Une non-paix et une joie profonde méditées agit en soi demande de venir à une posture-attitude ferme et agréable.
Les systèmes de santé et éducatifs devraient eux aussi tendre à cela.
Si on créait un drame, une guerre, voir une tristesse en l’existence il est de notre devoir de cesser cela et de revenir au bon sens de la Paix et la Joie. C’est un devoir. L’on ne résout rien ni à l’intérieur de soi ni à l’extérieur de soi dans cet état d’esprit qui n’est pas en vérité le nôtre. Quand on a totalement réalisé notre véritable nature, on n’agit plus en la sorte. Le chemin, la vie, la vérité portent à cela. Il est toujours temps de tendre à ça, méditer sur la paix, la joie pour agir.
Symbole de Joie intérieure, Bouddha, ce que nous sommes. Le mot Buddhi en sanskrit signifie « intelligence supérieure ». Cette Intelligence serait d’être en Joie, de vivre la Joie comme une qualité « supérieure » ?
Alors, vous pouvez vous moquer de moi, me traiter de béni-oui-oui, penser que je suis un philosophe hors-sol. Celui qui a le tort de cultiver, de mettre un environnement de paix, de joie « en moi » mon corps, mental ceci avant tout, en chaque jour et instant. Et, tendre à être ce que je suis en le tréfonds de soi (l’immuable), la paix et la joie. Et pire folie, le voir en tout ce qui est ; même en mon « ennemi de l’instant » (celui qui me cause douleur). Et le vivre comme la Réalité au-delà de toute illusion, des attitudes propres à chacun plus ou moins agréables, elles impermanentes, en cours de transformation en chaque être. Ceci dans une posture que je fais mienne, ferme et agréable de paix et joie, dans l’action. C’est une folie, je sais. Mais cela est foi en la Vie. Une pratique qui est singulière, dans ma solitude, et pourtant universelle, un choix « Aide-toi et le Ciel t’aidera. » La poésie Le charretier embourbé de J. De La Fontaine nous l’évoque hors de tous dogmes. Je m’aide dans mon campement, ma flamme, un choix de paix et joie et le Ciel m’aident, la Terre m’accueille, pragmatisme et amour de la sagesse unis. Extraire cette épine douleur, Souffrance de soi-même, n’est pas facile. Mais on trouve nos accompagnants « quand l’élève est prêt le maitre arrive ». Et le jardin d’Eden est là (l’existence terrestre), si on ne croque pas la pomme (orgueil de la connaissance). « Ce que sais c’est que je ne sais rien » Socrate. Ce chemin est Affectif, Bienveillant et Compatissant, pas sentimental (excès des sens) ou intellectualisant des concepts (dogmatismes).
Je ne suis pas un « ayatollah » de la paix et la joie, ou un critique sans cœur de ce qu’ils ne l’ont pas actuellement. Mais l’existence a cet avantage de prendre conscience et d’arrêter ce qui n’est pas vrai pas à pas. Je peux donc être en guerre et en tristesse, mais à quoi bon y rester ? La vie est un devoir de tendre au vrai. La Bagahvad Gita nous dit cela : « Sans méditation pas de paix, sans paix comment il y aurait Joie. » Il est rajouté dans ce Texte écrit entre 400 avant J.-C. et 200 après J.-C « Soyez heureux. » Ceci est vu ici comme une discipline à être. Une posture et une attitude physico-mentale dite ferme et agréable qui permettent l’action en bienveillance et compassion. Ceci me parait juste, à chacun de voir. Voyons aussi cela, quand on connait toutes les douleurs et les souffrances que connaissent les êtres on ne peut avoir que de la bienveillance pour soi et de la compassion pour les autres. Cette phrase lucide de l’existence consciente qui m’inspire, est tirée d’une réflexion de Renan, Poète. Et, pour ne rien vous cacher certaines personnes m’ont dit : « oui, mais toi, tu fais du yoga » « comme si cela était facile pour moi ». À vrai dire, je ne savais plus quoi faire dans mes guerres et tristesses et le yoga s’est présenté à moi. Il n’y a pas de hasard, mais des rencontres, des choix que l’on fait maintenant ou plus tard. Je vous le dis ici, je n’ai jamais voulu « faire du yoga » ! Peut-être dans mon for intérieur je cherchais une solution à mes souffrances existentielles. Miracle de la vie, ou enfin la vue d’une destination la paix, la joie, au travers d’une pratique concrète, avec un enseignant érudit, aussi bien en science occidentale qu’orientale, et surtout un être bienveillant, sans jugement, portant à la paix, à la joie de l’instant. Maintenant, l’étude est là comme un exercice pas-à-pas, shadana pada en sanskrit. Ce qui n’a ni fin ni début au sens cyclique et se situe plus dans la présence, au-delà du mental, plus que seul raisonnement lui-même. Une ascèse corps, mental qui porte à la maitrise de soi et à l’accueil de notre nature profonde agissante en soi. Mais le premier pas vers soi et tous est posé, en conscience de la souffrance qui sous-tend l’ignorance de notre être (attachement, rejet, égo, peur de la mort). Souffrance décrite par les traditions ancestrales ce qui créait le manque de paix et joie.
Alors comment aller vers soi, et se fond de soi en paix et joie qui Est là pour toutes et tous ? La foi et la raison selon Kierkegaard, philosophe, sont les 2 mamelles de la Vie...
La Vie a un sens sacré, un « Savoir » véritable ou son non-profane, sa non-profanation de la paix et joie est son sens véritable ! En bref, il n’est pas question de trouver un sens à la vie. Sens qui alors est bien souvent relatif à nos désirs égoïstes, mais d’admettre son simple sens au travers de notre singularité incarnée, être engagée pour la paix et la joie d’être par notre nature, nos dons en tous lieux et êtres, un parcours dans notre existence là maintenant en la nature ce pur Esprit de la Vie est ! Il est à contempler comme cette image.
Eh oui, incroyable, mais vrai, il y a un sens aux mots, paroles, actes, gestes qui portent à la paix, la joie. Ils sont vus comme notre véritable nature et culture à agir en soi pour y goûter, le savourer et le laisser être en tout. Ces valeurs en l’existence font la Vie alors sacralisée. Ceci reste un chemin, une foi en elle et son Succès de Paix et de Joie transcendantale et incarnée par soi, un Éveil. Une pratique qui est avec les 2 cousines parci et monie, voie du milieu. C’est-à-dire juste équilibre, avec humour (ce qui permet de se remettre à sa place d’humble). Et avec une fermeté agréable, celle de son pratiquant le chercheur de vrai, le philosophe, le simple humain ; celui qui a sa responsabilité en cela, en lui et son environnement proche. Faire sa part reste la pratique dans l’abandon des fruits. Là où l’on est ; c’est le bon endroit, pas de paix ou joie future, mais là maintenant accueillir, pratiquer !
Venons maintenant à la raison vénérable de cette pratique, cette possible ascèse humaine. Ce choix intentionné et attentionné, cette Vue qui est pénétrante de l’existence. La vie est courte ; le faire et l’avoir sont ignorance de l’être. Les voies de salut de l’âme sont incontestablement la paix, la joie. Aller, chiche, je rajoute la gentillesse, le gentil « homme » et bien sûr femme qui sont vertus. Gentillesse qui est à ne pas confondre avec mollesse et manque de réflexion méditative ou action dans notre existence en « qui je suis ? » : une étincelle de Paix et Joie. Shiva, ce dieu hindou, est dit lui-même le gentil, même s’il a des états intermédiaires de destructeur et de constructeur pour y parvenir : la réalité qui est aussi nôtre ! Ces valeurs restent les bases de toute spiritualité, religiosité, sacralité, une relation seine de l’individu à soi, qui le ramène à l’universel. Une Philosophie vraie, pragmatique qui est de l’heureux instant en sa Réalisation sage. Eh oui, encore ce mot philosophe, en son sens étymologique qui est philosophia. Cela n’est pas un concept intellectuel, mais une pratique en nos vies. Ce terme se traduit du grec par « amour de la sagesse ». C’est une pratique incarnée, un chemin, une science de l’épanouissement de l’être qui acceptent ce besoin fondamental de paix et joie en tout être. Je le dis encore philosophie est une science. Malgré l’arrogance bien souvent des autres sciences actuelles qui sont souvent plus des technicités, des bricolages déshumanisés au service d’un humain qui ne veut pas mourir ou se remettre en cause dans son rapport au corps, au mental (sa santé) et à l’âme, par un parcours de sagesse (philosophie, amour de la sagesse). Bien sûr, cette philosophie peut être pratiquée après avoir mangé « car ventre affamé n’a pas d’oreilles ! », et trop rempli il est dans le sommeil ! Un peu d’humour, pour dire que ce n’est pas si difficile la connaissance de soi, mais demande de s’y mettre, bien sûr avec foi en la vie et raison. Un exercice vénérable qui est humain pas à pas ! Il est le Réel, transmis par les sagesses incarnées au service de cette possible Délivrance de l’âme humaine.
Le caducée qui suit représente symboliquement la santé en occident et sa pharmacie conventionnelle (chimique) qui à environ 150 ans. Mais, il est aussi un symbole de l’union de nos courants énergétiques masculin (force) et sensibilité (féminin). Le ying et le yang ce qui créé l’harmonie. En cela advient santé et sacré, jonction du matériel et spirituel c’est une vision qui à 15 000 ans venant des Véda-s, du Tantra et plus récemment du Tao IV siècle avant notre ère.
Maintenant, voyons cette pratique en termes de santé : la paix est le calme mental (arrêt mental ou système nerveux apaisé). La joie est la bonne humeur. Ici, la santé n’est plus assurée par la « carte vitale » et la religiosité de la croyance d’un salut après la mort. Mais par l’action dès maintenant ce qui est tel un humble serviteur de ces valeurs. Tout ceci permet une bonne relation à soi (corps, mental, âme) et à tous. On comprend mieux l’autre en ses besoins, pas ses désirs multiples ! Alors, dans nos erreurs humaines nous pouvons advenir au Bien Heureux, un cheminement tolérant de bienveillance et de compassion. Une voie de conscience, de non-violence qui est alors de santé et de Délivrance unies. Non, comme une nouvelle promesse, une croyance, mais une foi, une raison qui est en l’existence et le possible parcours singulier de chacun en cela, un choix !
L'âme est vibratoire, énergie et aussi immobilité sérénité, infini, pur Esprit de paix et joie. Elle est le corps et l’esprit. Si joindre est par tous nos organes pieds, cœur, poumon, tripes, esprit une guérison de nos guerres et tristesses. Il ne faut pas se laisser abattre, tué à petit feu par quelques guerres ou tristesses qu’il soit. Le mal qui dit, la maladie physique, mentale se vainc par la juste action et le lâcher-prise à la foi et la raison de la Vie elle-même. Le courage est de tonifier, rendre vivant, laisser être chaque organe de la vie. Danser, chanter, mobiliser, activer, relâcher chacun d'entre eux avec douceur et fermeté, eux qui sont un tout, microcosme et macrocosme liés. Toutes les maladies existent pour les transcender ; même la maladie d’amour, cette Ignorance est de qui on Aime vraiment en un être incarné et du fait que l’on est déjà aimé par la vie elle-même. Cela assure santé et sacré de la Vie. Là, est le corps mental âme Libre de celle-ci, l’existence (naissance et mort du corps) que l’on prend pour la Vie, elle éternelle et perpétuée par les naissances et les morts pour la Réaliser, ici et maintenant, samsara en sanskrit. La Vie consciente alors est célébrée à sa juste mesure ; on guérit de l'âme et parfois du corps aussi. Tout vient, tout passe, nous pouvons revenir au rythme de la vie, au Souffle de l’Essentiel. Être léger en notre âme et corps incarné, se délivrer à un Souffle profond subtil Éternel ; là est la véritable guérison. Ceci est le cœur des transmissions ancestrales, tel le Yoga, union à Soi se joindre à l’Âme, anima, ce qui anime la Vie est sa traduction. Le but est un corps et esprit sain ; relié à toute la Nature, en la paix et joie, une relation qui est à tout.e.s, en l’Unité.
Alors, détracteurs de la paix, de la joie comme discipline à être je ne vous ferai pas la gueule (tristesse) ni la guerre (animosité, état belliqueux). Mais ne pensez pas à me faire collaborer à vos guerres et tristesses elles vous passeront ! « Je suis un résistant », un survivant à ce non-sens ; un non conforme, un non obéissant qui est à cette attitude, cette laxité du corps et de l’âme. Ça suffit l’injure à mes fondements, à ma Nature intrinsèque humaine, mais vive les besoins humains de paix et joie ! Cette posture, cette intention macabre de guerre et tristesse n’est pas mienne. Et je ne serais pas le reflet de qui que ce soit à ce sujet. Mes faiblesses sont là, la Force aussi, alors un pas et puis un pas vers soi. C’est, me semble-t-il, vrai que de me laisser être, et advenir à la Paix et la Joie sans cause dans cette existence. Alors, la Vie, je le redis, est précieuse et à célébrer pour cela, entre amis, âme i(e)s. En sympathie cheminons en la Vie sacrée qui a sens. Et, je veux bien admettre que si je me trompe à ce sujet il n’y aura pas en moi de regret. C’est une épine de l’âme, une souffrance, une douleur que la guerre et la tristesse. Elles sont à sortir, ou laisser partir de nos cœurs, corps, âmes ; alors la Vie tend à la paix, la joie pour un simplement être ici. Comme un voilier Libre, délivré au vent de l’existence, bon grès mal grès les avaries, les épreuves qui nous éprouve en nos corps et esprit pour exalter l’âme de paix et joie que nous sommes. Chaque pas-à-pas dans notre existence compte, et elle a son propre sens qui nous est propre, tout en étant universel. Notre place et celle de l’autre en paix, en joie. Cela se doit d’être valorisé de rester et laisser émaner la paix, la joie en tout être, et cela au-delà de nos douleurs, souffrances et ignorances. Ces hautes, et à la fois simples valeurs et capacités à être, de revenir au calme et à la bonne humeur de l’instant sont centrales à la réalisation humaine et son rapport à la nature, à tous. C’est sur lesquelles on fonde notre habitat, notre Cabane, qui est nôtre alors, et notre relation, union au monde s’épanouit naturellement. Une pierre angulaire est posée ; elle est en notre corps et âme, dans l’agréable et le désagréable de l’existence. C’est la paix, la joie d’être : sans cause, à réaliser. Le reste est Souffrance, Ignorance de notre être véritable et immuable. Trouver notre Nature véritable intrinsèque, qui est intérieure et propre, inhérente à notre Être est Délivrance. L’image dessous est tirée d’un voyage effectué en Inde dans un ashram. Elle est sans équivoque sur la nécessité d’agir, de créer un lieu en soi, notre Cabane intérieure et surement un « ashram », un lieu sacré, pour préserver et cultiver la nature intrinsèque de l’être humain.
C’est possible, dès maintenant, pas facile, mais simple. On peut sûrement sauver son âme à cela et par mimétisme ou influence de notre présence apaisée, joyeuse à pousser à cette réalisation, sans attente ni rejet de nos troubles en chemin. Notre peau, ou ego on ne les sauvera pas ! Ni en faisant une longue guerre à soi et aux autres, ou en diffusant que l’existence est tristesse, peur ou tout autre de négatif. Mais en cultivant la Paix et la Joie envers et contre notre moi étriqué (ego), la foule, la famille, les proches, la société qui ne veut méditer sur qui elle est dès aujourd’hui pour s’y abandonner. Mais demain, elle y viendra c’est un processus. Une roue qui tourne avec moyeu central qui est Délivrance. Il me semble que le Salut au présent est là, un vécu propre indépendant et en même temps avec tous. Errant en l’instant de guerre, la tristesse à être, cela de manière plus ou moins consciente nous voulons nous faire entendre, mais comment nous le pourrions ? Nous nous entendons plus avec nous-mêmes, il faut revenir à la paix, la joie. C’est une pratique qui demande conscience de soi. Le contraire est manque de connaissance de soi. Ce qui finira par passer. Il nous faut rester là. Tranquillement là, être ferme et agréable, non désarçonné de la paix et la joie du corps, du mental, en l’Âme immense, être un aimant du présent invétéré et avoir capacité à y revenir à volonté. Ceci est juste cheminement. C’est ce que l’on nomme méditation véritable. C’est à dire union à notre soi véritable. Bien au-delà du seul tapis du méditant, c’est une méditation action, de la foi et la raison réunis qui est dans son quotidien. Et tout ceci sans gloire pour soi, mais seulement pour la Paix et la Joie, elles-mêmes et la vraie Vie. Un service désintéressé, lumineux qui est la Gloire de l’œuvre de la Vie elle-même. Celle qui redresse patiemment et de façon déterminée, le vivant incarné en sa Vérité immuable. Celle dépassant toutes pensées, nos ombres propres en rentrant intensément maintenant au présent dans notre existence, c’est ce qui permet l’Humain sacré en soi. Cela permet surement la santé physique et mentale, la guérison de l’âme, l’épanouissement de l’Être ce qui alors œuvre en soi, avec détachement et purification de ce qui n’est cela. Alors racine et ciel sont réunis à travers nous. Notre humanité, le simple en l’Esprit pur de la Vie, ainsi entendu et compris notre âme est en Paix et en Joie vivante, délivrée et éternelle. La Vie immuable est vue et perçue par soi, l’action saine et véritable est. C’est le propre à tout être que de vivre notre nature intrinsèque. La nature indigène (naturelle et intérieure), aucune source exogène (extérieure) ne le fera pour nous ! Les traditions d’éveil poussent à vivre cela en nous. Offrant seulement des moyens, des pratiques, mais l’effort puis le lâcher-prise à l’Abandon à cela est seul en soi, mis au service de tous.
Voici la fin de ce partage, il est temps maintenant de revenir au Silence intérieur grand pourvoyeur de paix et joie, en notre âme individuelle et la Conscience de l’universel réuni. Ce qui selon Vikekananda, sage indien nous porte à être homme idéal.
« L’homme idéal est celui qui, au milieu de l’activité la plus intense, a trouvé le silence et la solitude du désert. Cet homme-là s’est approprié le secret de la maîtrise de soi. » Tiré de patrimoine spirituel de l’Humanité.
Le pratiquant de l’Union à soi (Yoga), celui qui s’étudie s’aperçoit que tout ce qui vient à lui finit par partir, ami, amour, travail, etc. Tout ce qui nait meurt. Le monde des mondanités est illusion, la compulsion est bestialité...Allant dans la connaissance de son corps, son souffle, son mental il optimise ces fonctionnalités et fini par prendre conscience que cela meurt aussi s’ouvrant à plus grand ici. Alors, il peut se délivrer à son Essence, son ultime, s’abandonnant au présent. Les identifications erronées, illusions laissent place à la Réalité en l’incarnant à l’ici et maintenant pleinement conscient il Est.
« Je suis conscience félicitée » traduction de Sat Chit Ananada ce qui correspond à “qui suis je ?” de l’approche de la philosophie du Yoga.
Paix et joie déchirent le voile des illusions. Il fait alors don de soi à cette étude possible que chaque individu peut incarner la Réalisation de soi, la Délivrance.
Incroyable, mais vrai !
Les notions et leur pratique de Paix et de Joie ont un intérêt.
Bien à vous,
Henri